Introduction à la macroeconomie.

0 leçon(s) terminée(s) sur 10 (0 %)

Introduction à la macroéconomie.

Chapitre X – Monetary Policy and the Fed – La politique monétaire et la Fed

Vous n’avez pas accès à cette leçon

Veuillez vous inscrire ou vous connecter pour accéder au contenu du cours.

10.1: Monetary Policy in the United States

Les achats par le gouvernement incluent toutes les transactions effectuées par les agences gouvernementales pour acquérir des biens et services produits par des entreprises privées ou directement par les agences gouvernementales elles-mêmes. Par exemple, lorsque le gouvernement fédéral achète des fournitures de bureau ou que les universités publiques produisent des services éducatifs et de recherche, ces transactions sont comptabilisées dans les achats gouvernementaux.

Les paiements de transfert, quant à eux, sont des versements de fonds à des individus sans qu’il y ait de production de biens ou de services en contrepartie. Ces paiements incluent la sécurité sociale, les allocations chômage et les prestations sociales. Ils représentent une part croissante des dépenses publiques depuis les années 1960, notamment avec l’introduction et l’expansion de programmes comme Medicare et Medicaid.

Politique Budgétaire pour Stabiliser l’Économie

La politique budgétaire joue un rôle crucial dans la stabilisation de l’économie en ajustant les niveaux de dépenses publiques et de taxes pour influencer la demande agrégée. Les stabilisateurs automatiques, tels que les impôts progressifs et les paiements de transfert, ajustent automatiquement les revenus disponibles des ménages en réponse aux fluctuations économiques, ce qui aide à atténuer les impacts des récessions et des expansions économiques sans nécessiter d’intervention directe du gouvernement.

En plus des stabilisateurs automatiques, les politiques budgétaires discrétionnaires sont des mesures prises par le gouvernement pour influencer directement l’économie. Par exemple, des réductions d’impôts ou des augmentations des dépenses publiques peuvent être utilisées pour stimuler la demande agrégée pendant une récession. Des exemples historiques incluent les réductions d’impôts sous les administrations Kennedy, Reagan et Bush, ainsi que le plan de relance économique de 2009 sous l’administration Obama, qui visait à contrer les effets de la Grande Récession.

Défis de la Politique Budgétaire

Un des principaux défis de la politique budgétaire est la gestion du solde budgétaire et de la dette nationale. Un excédent budgétaire se produit lorsque les recettes du gouvernement dépassent ses dépenses, tandis qu’un déficit budgétaire se produit dans le cas inverse. La dette nationale est l’accumulation des déficits passés moins les excédents. La gestion de cette dette est cruciale car elle influence la stabilité économique et la capacité du gouvernement à financer ses opérations futures.

Historiquement, la dette nationale des États-Unis a connu des variations significatives. Elle a atteint des niveaux élevés pendant la Seconde Guerre mondiale, a diminué durant les décennies suivantes, puis a recommencé à augmenter à partir des années 1980. Comparée à d’autres pays développés, la dette nationale des États-Unis est légèrement au-dessus de la moyenne, ce qui pose des questions sur la soutenabilité à long terme et les éventuelles mesures d’ajustement nécessaires.

Ainsi, la politique budgétaire est un outil essentiel pour la gestion économique, permettant de stabiliser l’économie et de gérer les finances publiques de manière efficace. Cependant, elle nécessite des décisions complexes et stratégiques concernant les niveaux de dépenses et de recettes, ainsi que la gestion de la dette nationale, afin de promouvoir une croissance économique durable et une répartition équitable des ressources.

Gouvernement et Économie

Les dépenses du gouvernement américain se divisent en deux grandes catégories : les achats de biens et services et les paiements de transfert. Les achats par le gouvernement incluent toutes les transactions effectuées par les agences gouvernementales pour acquérir des biens et services produits par des entreprises privées ou directement par les agences gouvernementales elles-mêmes. Par exemple, lorsque le gouvernement fédéral achète des fournitures de bureau ou que les universités publiques produisent des services éducatifs et de recherche, ces transactions sont comptabilisées dans les achats gouvernementaux.

Les paiements de transfert, quant à eux, sont des versements de fonds à des individus sans qu’il y ait de production de biens ou de services en contrepartie. Ces paiements incluent la sécurité sociale, les allocations chômage et les prestations sociales. Ils représentent une part croissante des dépenses publiques depuis les années 1960, notamment avec l’introduction et l’expansion de programmes comme Medicare et Medicaid.

Politique Budgétaire pour Stabiliser l’Économie

La politique budgétaire joue un rôle crucial dans la stabilisation de l’économie en ajustant les niveaux de dépenses publiques et de taxes pour influencer la demande agrégée. Les stabilisateurs automatiques, tels que les impôts progressifs et les paiements de transfert, ajustent automatiquement les revenus disponibles des ménages en réponse aux fluctuations économiques, ce qui aide à atténuer les impacts des récessions et des expansions économiques sans nécessiter d’intervention directe du gouvernement.

En plus des stabilisateurs automatiques, les politiques budgétaires discrétionnaires sont des mesures prises par le gouvernement pour influencer directement l’économie. Par exemple, des réductions d’impôts ou des augmentations des dépenses publiques peuvent être utilisées pour stimuler la demande agrégée pendant une récession. Des exemples historiques incluent les réductions d’impôts sous les administrations Kennedy, Reagan et Bush, ainsi que le plan de relance économique de 2009 sous l’administration Obama, qui visait à contrer les effets de la Grande Récession.

10.2: Problems and Controversies of Monetary Policy

Problèmes de la Politique Monétaire

L’un des principaux problèmes de la politique monétaire est le décalage temporel entre la mise en œuvre des politiques et leurs effets sur l’économie. Il existe trois types de décalages : le décalage de reconnaissance, le décalage de décision et le décalage d’impact. Le décalage de reconnaissance se réfère au temps nécessaire pour identifier un problème économique. Le décalage de décision est le temps pris pour formuler et mettre en œuvre une politique appropriée. Enfin, le décalage d’impact est le temps nécessaire pour que la politique ait un effet réel sur l’économie.

Un autre problème est l’incertitude quant à la réaction de l’économie aux changements de la politique monétaire. Les économistes ne s’accordent pas toujours sur la manière dont les variations des taux d’intérêt ou de l’offre de monnaie affecteront la production, l’emploi et les prix. Cette incertitude complique la tâche des décideurs politiques qui doivent anticiper les conséquences de leurs actions.

Controverses Théoriques

Il existe plusieurs controverses théoriques majeures concernant la politique monétaire. L’une des plus importantes est le débat entre les keynésiens et les monétaristes. Les keynésiens soutiennent que la politique monétaire peut être utilisée efficacement pour stabiliser l’économie, en particulier en période de récession, en augmentant l’offre de monnaie pour stimuler la demande. Les monétaristes, en revanche, croient que la politique monétaire doit se concentrer sur la gestion de la croissance de l’offre de monnaie pour contrôler l’inflation, et qu’une intervention excessive peut entraîner des déséquilibres économiques.

Un autre débat porte sur la règle de Taylor, qui propose un cadre systématique pour ajuster les taux d’intérêt en réponse aux écarts de production et d’inflation. Certains économistes soutiennent que suivre une telle règle peut améliorer la prévisibilité et la crédibilité de la politique monétaire, tandis que d’autres estiment qu’elle limite la flexibilité nécessaire pour répondre aux chocs économiques imprévus.

Politique Monétaire et Crises Économiques

La politique monétaire joue un rôle crucial pendant les crises économiques. Par exemple, durant la crise financière de 2008, la Réserve fédérale américaine a mis en place des mesures non conventionnelles telles que l’assouplissement quantitatif pour injecter des liquidités dans l’économie et stabiliser les marchés financiers. Ces mesures ont été controversées, certains critiques affirmant qu’elles pourraient créer des bulles d’actifs et augmenter les risques d’inflation à long terme.

De plus, les taux d’intérêt proches de zéro posent un défi supplémentaire, limitant l’efficacité des politiques monétaires traditionnelles. Dans de telles situations, les banques centrales doivent explorer des outils non conventionnels et coordonner leurs actions avec les politiques budgétaires pour stimuler l’économie.

En conclusion, La politique monétaire est un outil puissant mais complexe pour gérer l’économie. Les décideurs doivent naviguer à travers des décalages temporels, des incertitudes et des controverses théoriques pour formuler des politiques efficaces. En période de crise, des mesures non conventionnelles peuvent être nécessaires, bien qu’elles comportent leurs propres risques. La compréhension de ces dynamiques est essentielle pour évaluer les actions des banques centrales et leurs impacts sur l’économie globale

10.3: Monetary Policy and the Equation of Exchange

Historiquement, la dette nationale des États-Unis a connu des variations significatives. Elle a atteint des niveaux élevés pendant la Seconde Guerre mondiale, a diminué durant les décennies suivantes, puis a recommencé à augmenter à partir des années 1980. Comparée à d’autres pays développés, la dette nationale des États-Unis est légèrement au-dessus de la moyenne, ce qui pose des questions sur la soutenabilité à long terme et les éventuelles mesures d’ajustement nécessaires.

Ainsi, la politique budgétaire est un outil essentiel pour la gestion économique, permettant de stabiliser l’économie et de gérer les finances publiques de manière efficace. Cependant, elle nécessite des décisions complexes et stratégiques concernant les niveaux de dépenses et de recettes, ainsi que la gestion de la dette nationale, afin de promouvoir une croissance économique durable et une répartition équitable des ressources.

L’équation des échanges est utilisée pour comprendre comment les variations de l’offre de monnaie peuvent influencer les niveaux de prix et la production économique.

L’Équation des Échanges

L’équation des échanges, formulée par l’économiste Irving Fisher, est exprimée comme suit : MV = PQ. Dans cette équation, M représente la masse monétaire, V est la vitesse de circulation de la monnaie, P est le niveau général des prix, et Q est la quantité de biens et services produits (le produit réel). Cette équation montre que le produit de la masse monétaire et de sa vitesse de circulation est égal au produit du niveau des prix et de la production réelle.

Implications de l’Équation des Échanges

L’équation des échanges a des implications importantes pour la politique monétaire. Si la vitesse de circulation de la monnaie (V) est stable, alors toute variation de la masse monétaire (M) se traduira directement par des changements dans le niveau des prix (P) ou la production réelle (Q). Par exemple, une augmentation de l’offre de monnaie, si elle n’est pas accompagnée par une augmentation proportionnelle de la production, peut entraîner une hausse des prix, c’est-à-dire de l’inflation.

Politique Monétaire et Inflation

Les monétaristes, tels que Milton Friedman, soutiennent que l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire. Selon eux, une croissance excessive de la masse monétaire par rapport à la croissance de la production réelle conduit inévitablement à une inflation. Par conséquent, ils préconisent une gestion prudente de l’offre de monnaie pour maintenir la stabilité des prix.

Critiques et Limitations

Cependant, l’application de l’équation des échanges en politique monétaire n’est pas sans controverses. Une critique majeure est que la vitesse de circulation de la monnaie (V) n’est pas toujours stable et peut fluctuer en fonction des comportements des agents économiques et des conditions économiques. Par exemple, en période de récession, la vitesse de circulation de la monnaie peut diminuer car les gens préfèrent épargner plutôt que dépenser, ce qui peut atténuer l’impact de l’augmentation de la masse monétaire sur les prix.

Applications Pratiques

Dans la pratique, les banques centrales utilisent l’équation des échanges comme un guide pour formuler des politiques monétaires visant à contrôler l’inflation et à stabiliser l’économie. En ajustant les taux d’intérêt et en utilisant des outils comme l’assouplissement quantitatif, elles cherchent à influencer la masse monétaire et, par conséquent, les niveaux de prix et la production.

En somme, l’équation des échanges fournit un cadre théorique important pour comprendre les impacts potentiels de la politique monétaire sur l’économie. Bien que sujette à des débats et des critiques, elle reste un outil essentiel pour les décideurs politiques cherchant à équilibrer la croissance économique et la stabilité des prix.

10.1: Monetary Policy in the United States

Government purchases include all transactions carried out by government agencies to acquire goods and services produced by private companies or directly by the government agencies themselves. For example, when the federal government purchases office supplies, or when public universities produce educational and research services, these transactions are accounted for as government purchases.

Transfer payments, on the other hand, are payments of funds to individuals without the production of goods or services in return. These payments include social security, unemployment benefits and social welfare. They have accounted for a growing share of public spending since the 1960s, notably with the introduction and expansion of programs such as Medicare and Medicaid.

Fiscal policy to stabilize the economy

Fiscal policy plays a crucial role in stabilizing the economy by adjusting public spending and tax levels to influence aggregate demand. Automatic stabilizers, such as progressive taxes and transfer payments, automatically adjust household disposable incomes in response to economic fluctuations, helping to mitigate the impacts of recessions and economic expansions without the need for direct government intervention.

In addition to automatic stabilizers, discretionary fiscal policies are measures taken by the government to directly influence the economy. For example, tax cuts or increases in public spending can be used to stimulate aggregate demand during a recession. Historical examples include the tax cuts under the Kennedy, Reagan and Bush administrations, as well as the 2009 economic stimulus package under the Obama administration, aimed at countering the effects of the Great Recession.

Fiscal policy challenges

One of the main challenges of fiscal policy is managing the budget balance and the national debt. A budget surplus occurs when government revenues exceed expenditures, while a budget deficit occurs in the opposite case. The national debt is the accumulation of past deficits minus surpluses. Managing this debt is crucial, as it influences economic stability and the government’s ability to finance future operations.

Historically, the US national debt has fluctuated significantly. It reached high levels during the Second World War, declined over the following decades, then began to rise again in the 1980s. Compared to other developed countries, the US national debt is slightly above average, raising questions about long-term sustainability and any necessary adjustment measures.

Fiscal policy is an essential tool for economic management, helping to stabilize the economy and manage public finances efficiently. However, it requires complex and strategic decisions on spending and revenue levels, as well as national debt management, in order to promote sustainable economic growth and an equitable distribution of resources.

Government and the economy

U.S. government spending falls into two broad categories: purchases of goods and services, and transfer payments. Government purchases include all transactions carried out by government agencies to acquire goods and services produced by private companies or directly by the government agencies themselves. For example, when the federal government purchases office supplies, or public universities produce educational and research services, these transactions are accounted for as government purchases.

Transfer payments, on the other hand, are payments of funds to individuals without the production of goods or services in return. These payments include social security, unemployment benefits and social welfare. They have accounted for a growing share of public spending since the 1960s, notably with the introduction and expansion of programs such as Medicare and Medicaid.

Fiscal policy to stabilize the economy

Fiscal policy plays a crucial role in stabilizing the economy by adjusting public spending and tax levels to influence aggregate demand. Automatic stabilizers, such as progressive taxes and transfer payments, automatically adjust household disposable incomes in response to economic fluctuations, helping to mitigate the impacts of recessions and economic expansions without the need for direct government intervention.

In addition to automatic stabilizers, discretionary fiscal policies are measures taken by the government to directly influence the economy. For example, tax cuts or increases in public spending can be used to stimulate aggregate demand during a recession. Historical examples include the tax cuts under the Kennedy, Reagan and Bush administrations, as well as the 2009 economic stimulus package under the Obama administration, which aimed to counter the effects of the Great Recession.

10.2: Problems and Controversies of Monetary Policy

Problems of Monetary Policy

One of the main problems of monetary policy is the time lag between the implementation of policies and their effects on the economy. There are three types of lag: recognition lag, decision lag and impact lag. Recognition lag refers to the time needed to identify an economic problem. The decision lag is the time taken to formulate and implement an appropriate policy. Finally, the impact lag is the time taken for the policy to have a real effect on the economy.

Another problem is uncertainty about how the economy will react to changes in monetary policy. Economists do not always agree on how changes in interest rates or the money supply will affect output, employment and prices. This uncertainty complicates the task of policymakers, who need to anticipate the consequences of their actions.

Theoretical controversies

There are several major theoretical controversies concerning monetary policy. One of the most important is the debate between Keynesians and monetarists. Keynesians argue that monetary policy can be used effectively to stabilize the economy, particularly in times of recession, by increasing the money supply to stimulate demand. Monetarists, on the other hand, believe that monetary policy should focus on managing the growth of the money supply to control inflation, and that excessive intervention can lead to economic imbalances.

Another debate concerns the Taylor rule, which proposes a systematic framework for adjusting interest rates in response to output and inflation differentials. Some economists argue that following such a rule can improve the predictability and credibility of monetary policy, while others believe it limits the flexibility needed to respond to unexpected economic shocks.

Monetary policy and economic crises

Monetary policy plays a crucial role during economic crises. For example, during the 2008 financial crisis, the US Federal Reserve implemented unconventional measures such as quantitative easing to inject liquidity into the economy and stabilize financial markets. These measures have been controversial, with some critics claiming that they could create asset bubbles and increase long-term inflation risks.

Moreover, near-zero interest rates pose an additional challenge, limiting the effectiveness of traditional monetary policies. In such situations, central banks must explore unconventional tools and coordinate their actions with fiscal policies to stimulate the economy.

In conclusion, monetary policy is a powerful but complex tool for managing the economy. Policymakers must navigate through time lags, uncertainties and theoretical controversies to formulate effective policies. In times of crisis, unconventional measures may be necessary, although they carry their own risks. Understanding these dynamics is essential for assessing central bank actions and their impact on the global economy.

10.3: Monetary Policy and the Equation of Exchange

Historically, the US national debt has fluctuated significantly. It reached high levels during the Second World War, declined over the following decades, then began to rise again in the 1980s. Compared to other developed countries, the US national debt is slightly above average, raising questions about long-term sustainability and any necessary adjustment measures.

Fiscal policy is an essential tool for economic management, helping to stabilize the economy and manage public finances efficiently. However, it requires complex and strategic decisions concerning spending and revenue levels, as well as national debt management, in order to promote sustainable economic growth and an equitable distribution of resources.

The equation of trade is used to understand how changes in the money supply can influence price levels and economic output.

The Equation of Trade

The equation of exchange, formulated by economist Irving Fisher, is expressed as follows: MV = PQ. In this equation, M represents the money supply, V is the velocity of money circulation, P is the general price level, and Q is the quantity of goods and services produced (the real product). This equation shows that the product of the money supply and its velocity is equal to the product of the price level and real output.

Implications of the Equation of Trade

The equation of exchange has important implications for monetary policy. If the velocity of money (V) is stable, then any change in the money supply (M) will translate directly into changes in the price level (P) or real output (Q). For example, an increase in the money supply, if not accompanied by a proportional increase in output, can lead to higher prices, i.e. inflation.

Monetary policy and inflation

Monetarists such as Milton Friedman maintain that inflation is always and everywhere a monetary phenomenon. In their view, excessive growth in the money supply relative to growth in real output inevitably leads to inflation. Consequently, they advocate prudent management of the money supply to maintain price stability.

Criticisms and limitations

However, the application of the equation of exchange to monetary policy is not without controversy. One major criticism is that the velocity of money circulation (V) is not always stable and can fluctuate according to the behavior of economic agents and economic conditions. For example, in times of recession, the velocity of money circulation can decrease as people prefer to save rather than spend, which can attenuate the impact of the increase in the money supply on prices.

Practical applications

In practice, central banks use the equation of exchange as a guide to formulate monetary policies aimed at controlling inflation and stabilizing the economy. By adjusting interest rates and using tools such as quantitative easing, they seek to influence the money supply and, consequently, price levels and output.

In short, the equation of exchange provides an important theoretical framework for understanding the potential impact of monetary policy on the economy. Although subject to debate and criticism, it remains an essential tool for policymakers seeking to balance economic growth and price stability.

Aller au contenu principal